A découvrir
Découvrez le Panama, une perle tropicale d'Amérique centrale où les plages de sable blanc rencontrent la richesse de la biodiversité. Entre les gratte-ciel étincelants de Panama City et les villages pittoresques de l'intérieur, ce pays offre un équilibre parfait entre modernité et nature sauvage. Explorez les canaux du célèbre canal de Panama, plongez dans les eaux cristallines de l'archipel de San Blas, ou explorez les vestiges mystiques des anciennes civilisations. Avec sa culture vibrante, sa gastronomie exquise et son accueil chaleureux, le Panama vous promet une aventure inoubliable à chaque coin de rue.
Le Panama
Le Panama, un joyau d'Amérique centrale, est bien plus qu'une destination touristique prisée. C'est un lieu où le bon vivre prend tout son sens, offrant un cadre idéal pour ceux qui recherchent une vie épanouissante et enrichissante. Que vous soyez à la recherche d'aventures exotiques, d'un climat tropical ensoleillé toute l'année ou d'opportunités économiques prometteuses, le Panama a tout pour plaire.
La Beauté Naturelle
Imaginez-vous entouré de plages immaculées, de forêts tropicales luxuriantes et de montagnes majestueuses. C'est la réalité quotidienne pour ceux qui choisissent de vivre au Panama. Que vous préfériez vous détendre sur les plages paradisiaques de Bocas del Toro, explorer les sentiers de randonnée dans les montagnes de Boquete ou partir à l'aventure dans la jungle du parc national de Darién, la diversité naturelle du Panama vous émerveillera à chaque instant.
Le Climat Ensoleillé
Le Panama bénéficie d'un climat tropical chaud toute l'année, avec des températures agréables et des journées ensoleillées qui invitent à profiter pleinement de la vie en extérieur. Que vous aimiez vous prélasser au soleil sur une plage déserte ou siroter un cocktail rafraîchissant dans une terrasse ombragée, le Panama offre un cadre idéal pour savourer chaque moment.
L'Opportunité Économique
En plus de son cadre naturel spectaculaire, le Panama offre également de nombreuses opportunités économiques pour ceux qui envisagent de s'y installer. Avec une économie en plein essor, un secteur financier solide et un régime fiscal favorable aux entreprises, le Panama attire les entrepreneurs et les investisseurs du monde entier. Que vous cherchiez à démarrer une entreprise, à investir dans l'immobilier ou à travailler dans un secteur en pleine croissance, le Panama offre un terrain fertile pour réaliser vos ambitions.
La Culture et la Convivialité
La richesse culturelle du Panama se reflète dans sa diversité ethnique, son patrimoine historique et sa scène artistique dynamique. Des festivals colorés aux musées fascinants en passant par la délicieuse cuisine locale, le Panama offre une expérience culturelle riche et variée à ceux qui choisissent de s'y installer. De plus, la convivialité et l'hospitalité des Panaméens font de ce pays un lieu chaleureux et accueillant où il est facile de se sentir chez soi.
En conclusion, le Panama incarne véritablement le bon vivre, offrant un équilibre parfait entre nature, économie, culture et convivialité. Que vous soyez à la recherche d'une retraite paisible, d'une aventure excitante ou d'une nouvelle opportunité de vie, le Panama vous attend à bras ouverts pour vous offrir une expérience inoubliable.
Que faut il savoir ...
La Culture
Bien que l'espagnol soit la langue officielle, l'influence des États-Unis et la nature internationale du canal placent l'anglais tout de suite derrière mais l'anglais est très peu utilisée.
Quelques phrases clés :
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Salut: Holà!
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Au-revoir: Adios!
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S'il vous plaît: Por favor
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Merci: Gracias
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De rien: De nada
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Je (ne) comprends (pas): (No) entiendo
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Je voudrais un billet aller-retour: Quisiera un billete de ida y vuelta
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Je veux aller à...: Quiero ir a...
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Je cherche...: Estoy buscando...
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Mon hôtel: mi hotel
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Le château: el castillo
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La cathédrale: la catedral
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L'église: la iglesia
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La place principale: la plaza mayor
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Je voudrais le menu du jour: Quisiera el menu del dia
Modes de vie
Dans les quartiers opulents de la ville de Panamá, les gratte-ciel élégants et les restaurants sophistiqués témoignent d'un style de vie luxueux. Cependant, il est important de reconnaître que malgré cette prospérité apparente, 23% de la population du pays vit encore dans la pauvreté. Bien que ce constat puisse sembler décourageant, il représente en réalité une amélioration par rapport à il y a dix ans, où un tiers de la population vivait en dessous du seuil de pauvreté.
Le Panamá évolue progressivement, mais peut-être pas assez rapidement pour répondre aux besoins de ses habitants. Les populations autochtones représentent une part croissante des personnes touchées par la pauvreté, tandis que la migration des zones rurales a permis à d'autres groupes de bénéficier de revenus plus élevés en s'installant dans les zones urbaines. Actuellement, près de 67% de la population vit en ville. Les régions les moins peuplées, telles que Darién, Bocas del Toro, Veraguas, Los Santos et Colón, abritent souvent les populations les plus vulnérables économiquement.
Les Emberá et les Wounaan, qui résident dans le Darién, perpétuent leurs modes de vie traditionnels depuis des siècles. Leurs villages, composés de 30 à 40 bohíos (habitations sur pilotis avec un toit de chaume), subsistent grâce à l'agriculture, la chasse, la pêche et l'élevage de subsistance. Les conditions de vie dans ces communautés frontalières peuvent être extrêmement difficiles, avec une espérance de vie inférieure de 10 ans à la moyenne nationale et un accès limité à l'eau potable et aux installations sanitaires de base.
Les disparités économiques sont également visibles entre les différentes classes sociales. Alors qu'un employé de bureau rémunéré au salaire minimum gagne en moyenne 2,85 $US de l'heure, la vie des paysans est souvent marquée par des revenus bien inférieurs à la moyenne nationale, avec des conditions de logement rudimentaires et une forte dépendance à l'agriculture de subsistance.
En revanche, les classes moyenne et supérieure, principalement concentrées autour de la ville de Panamá, bénéficient d'un niveau de vie similaire à celui de leurs homologues européens et nord-américains. Ils jouissent de logements confortables, de personnel domestique, de véhicules et d'autres commodités, et voyagent fréquemment à l'étranger pour leurs vacances.
La population panaméenne est également caractérisée par sa diversité ethnique. Environ 65% des habitants sont des mestizos, tandis que des groupes importants incluent des descendants africains, européens, ainsi que des autochtones. Les peuples autochtones, bien que représentant une part significative de la population, sont souvent confrontés à des défis socio-économiques, tels que l'accès limité à l'éducation et aux soins de santé.
Malgré ces défis, les communautés autochtones telles que les Ngöbe-Buglé et les Guna continuent de préserver leur identité culturelle et leur autonomie politique. Leurs efforts pour protéger leurs terres et leur mode de vie traditionnel sont remarquables et méritent d'être reconnus.
En tant que destination touristique, le Panamá offre aux visiteurs l'opportunité de découvrir cette diversité culturelle et ethnique unique. Des villages autochtones isolés dans la jungle aux quartiers modernes de la ville de Panamá, chaque région du pays raconte une histoire fascinante de tradition et de progrès.
Géographie
L'Isthme de Panama, situé entre le Costa Rica à l'ouest et la Colombie à l'est, représente à la fois le point le plus étroit et le plus méridional de l'Amérique centrale. Avec une superficie totale de 78 056 km², le pays dispose de 1 160 km de côtes sur la mer des Caraïbes au nord et de 1 690 km sur l'océan Pacifique au sud.
À son point le plus étroit, seuls 50 km séparent les deux grands océans. Le célèbre canal de Panama, long de près de 80 km, divise le pays en régions occidentales et orientales, traversées par deux chaînes de montagnes. Le Volcán Barú, seul volcan du pays, s'élève comme son point culminant.
Similairement aux autres nations d'Amérique centrale, le Panama se caractérise par ses vastes plaines côtières, abritant d'immenses plantations de bananes. Le pays compte environ 480 rivières et 1 518 îles le long de ses côtes. Les archipels les plus importants sont San Blás et Bocas del Toro du côté caraïbe, tandis que la majorité des îles se trouvent du côté pacifique. Même le canal de Panama est parsemé d'îles, dont l'Isla Barro Colorado, accueillant une station de recherche renommée sur les forêts tropicales humides.
Population
Une grande partie des Panaméens (65%) sont des mestizos, descendants généralement d'un mélange d'autochtones et d'Espagnols. Cependant, cette catégorie comprend souvent un nombre significatif d'immigrants ou de descendants d'immigrants, tels que la communauté chinoise, estimée à environ 10% de la population panaméenne. D'autres groupes ethniques importants comprennent environ 9% de descendants africains, 7% de descendants européens, 7% de métis africains et espagnols, et 12% d'autochtones. Les ancêtres des Panaméens d'origine africaine sont principalement des antillais anglophones, originaires de Jamaïque et de Trinidad, initialement recrutés au Panama en tant qu'ouvriers.
Communautés autochtones À l'arrivée des Espagnols, le Panama abritait de nombreuses peuplades autochtones. Aujourd'hui, seulement sept groupes subsistent. Bien que la culture indigène soit plus vivante et présente au Panama que dans les pays voisins, une grande partie de ces populations vit dans la pauvreté. Dans les comarcas (régions autonomes), le taux d'analphabétisme varie de 10% à 30%, et l'accès aux soins de santé et à l'éducation reste un défi majeur. Des peuples comme les Bokotá dans la province de Bocas del Toro et les Bribrí, présents au Costa Rica et le long de la réserve Talamanca au Panama, sont des communautés autochtones de taille modeste, préservant leur langue et leur culture, bien que leur influence politique soit moins importante que celle des groupes plus nombreux.
Les Ngöbe-Buglé, le plus grand groupe autochtone du Panama, comptant environ 156 000 personnes, vivent dans une comarca couvrant les provinces de Chiriquí, Veraguas et Bocas del Toro. Ils jouissent d'une grande autonomie politique et ont réussi à préserver leur identité culturelle, notamment en résistant aux influences extérieures, principalement grâce à la dispersion de leurs villages sur de vastes étendues de terres non exploitées. Malgré les efforts missionnaires pour les convertir au christianisme, leur mode de vie, axé principalement sur l'agriculture de subsistance, est resté inchangé.
Les Guna, célèbres pour leurs vêtements colorés, habitent l'archipel de San Blás et gouvernent leur propre comarca. Ils sont considérés comme le peuple autochtone le plus autonome d'Amérique latine, défendant farouchement leur indépendance et imposant des lois pour protéger leurs terres des influences culturelles extérieures. Leur résilience a permis de préserver leur culture unique, offrant une expérience inoubliable aux visiteurs des îles de San Blás.
Les Emberá et les Wounaan, installés dans la forêt tropicale de l'est du Panama et du Darién, ont réussi à maintenir leur mode de vie malgré la déforestation rapide de leurs terres. Certains villages se tournent vers le tourisme pour subsister, tandis que d'autres ont été contraints de quitter leurs terres en raison de la violence et du trafic de stupéfiants venant de Colombie.
Les Naso (Teribe), vivant principalement sur la partie continentale de Bocas del Toro, n'ont pas de comarca propre, ce qui a entraîné un déclin rapide de leur culture. Malgré les défis, ils cherchent à préserver leur identité en développant des initiatives touristiques dans la région.
Ces communautés autochtones, bien que confrontées à de nombreux obstacles, continuent de lutter pour préserver leur héritage culturel et leur mode de vie traditionnel dans un monde en évolution rapide.
Multiculturalisme
Le Panama offre un mélange culturel vibrant, façonné par les immigrants venant du monde entier et les divers peuples autochtones. Dès l'arrivée des Espagnols, des esclaves africains furent envoyés pour travailler dans les mines et assurer les travaux subalternes. Ceux qui ont fui ont fondé des communautés de cimarrones (esclaves noirs fugitifs) dans la forêt du Darién, où leurs descendants résident encore aujourd'hui. Les différentes vagues d'immigration se sont succédées avec la construction de la ligne de chemin de fer en 1850 et du canal de Panama, où des milliers de travailleurs, notamment des Antillais, des Indiens de l'Est et des Chinois, ont été engagés, souvent au péril de leur vie.
La présence chinoise est notable dans la capitale, avec deux quartiers chinois et une école privée chinoise. Les Panaméens d'origine chinoise sont surnommés les "Once". Les mariages mixtes et les enfants métis sont de plus en plus courants, bien que certaines communautés, comme la communauté hindoue, regrettent la diminution des mariages traditionnels avec des conjoints venant de l'Inde.
Malgré cette diversité, des tensions subsistent entre les différents groupes ethniques, notamment entre les peuples autochtones et les mestizos, en raison de l'accaparement des terres par ces derniers. Les inégalités sociales persistent également, avec une concentration de richesse et de pouvoir entre les mains des "rabiblancos" - un terme péjoratif désignant les Blancs privilégiés. Le gouvernement est souvent critiqué pour sa corruption et son insensibilité envers les problèmes des populations autochtones.
Bien que la société panaméenne soit généralement plus tolérante que d'autres pays d'Amérique latine, le racisme et les disparités sociales demeurent des défis à surmonter pour atteindre une société plus égalitaire et inclusive au Panama.
Religion
Pour découvrir la diversité religieuse au Panama, rien ne vaut une promenade dans les rues de sa capitale. Parmi les multiples églises catholiques, vous trouverez des églises anglicanes vibrantes, fréquentées par les fidèles antillais, des synagogues, des mosquées, une église grecque orthodoxe éclatante, un temple hindou impressionnant et un lieu de culte bahá'í surréaliste - la première maison d'adoration de cette religion mondiale construite en Amérique latine.
La constitution panaméenne garantit la liberté religieuse, bien que le catholicisme reste officiellement dominant, avec 85% de la population se déclarant catholique (bien que seuls 20% des croyants assistent régulièrement à l'église). À l'école, l'étude de la théologie est une matière optionnelle. Les protestants représentent une part importante des 15% de la population restante. Le Panama accueille également une communauté significative de musulmans et de bahá'ís, ainsi que près de 3 000 juifs (principalement des immigrants récents d'Israël), 24 000 bouddhistes et 9 000 hindous.
Les ordres religieux ne jouent pas un rôle majeur au Panama ; seulement 25% du clergé catholique est originaire du pays, les autres étant des missionnaires étrangers. Les divers peuples autochtones du Panama ont leurs propres systèmes de croyances, bien qu'ils soient souvent menacés par l'influence croissante des missionnaires chrétiens. Comme dans d'autres régions d'Amérique latine, le mouvement évangélique gagne en popularité à un rythme rapide.
LE CLIMAT
La période touristique idéale s'étend de mi-décembre à mi-avril, pendant la saison sèche. Pendant la saison des pluies, généralement de mi-avril à mi-décembre, les températures peuvent être chaudes et humides en plaine. Les précipitations surviennent souvent sous forme d'averses rapides qui rafraîchissent l'atmosphère, suivies du retour du soleil. Pour ceux qui envisagent des randonnées prolongées, il est conseillé de choisir la saison sèche pour des conditions climatiques plus agréables. De plus, l'isthme de Darien est praticable uniquement pendant cette période de l'année. Les amateurs de fêtes trouveront leur bonheur en visitant la capitale ou la presqu'île d'Azuero pendant le carnaval, qui a lieu le week-end précédant le mercredi des Cendres.
Les régions de plaine connaissent des températures élevées (21-32°C), mais il fait beaucoup plus frais en montagne (10-18°C). On enregistre peu de variations au cours de l'année.
Haute saison (vacances et jours fériés)
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Festivals de novembre ; Noël et jour de l’An ; Pâques.
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Les tarifs hôteliers peuvent varier du simple au double.
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Les complexes hôteliers, les villes de festivals et les plages sont pris d’assaut par les vacanciers panaméens.
Saison intermédiaire (mi-décembre à mi-avril)
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Saison sèche sur la côte pacifique.
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Pluies faibles à Panamá et ailleurs au sud de la ligne de partage des eaux.
Basse saison (mi-avril à début décembre)
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Saison humide dans presque tout le pays.
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Pluies sporadiques. Consultez les indications climatiques par région : plusieurs destinations sont encore agréables.
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Hôtels et complexes hôteliers affichent des prix plus raisonnables.